Le BAPAAT
En bref
La formation BAPAAT a été remplacé par la formation CPJEPS. Petit résumé de ce qu’était cette formation.
Le CPJEPS remplace le BAPAAT
Le BAPAAT (Brevet d’Aptitude Professionnelle d’Assistant Animateur Technicien) a été remplacé par le CPJEPS (Certificat Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) en 2019.
Le BAPAAT était un diplôme d’État homologué au niveau V. Il était commun au secteur socioculturel et sportif. Il représentait le premier niveau de qualification pour l’animation et l’encadrement des activités.
Équivalence entre le CPJEPS AAVQ et le BAPAAT
L’annexe IV de l’arrêté du 26 février 2019 portant création de la mention « animateur d’activités et de vie quotidienne » indique qu’une personne titulaire du BAPAAT option « loisirs du jeune et de l’enfant » ou « loisirs tout public » obtient automatiquement les 4 UC (Unités Capitalisables) du CPJEPS AAVQ. Cependant, une personne titulaire du BAPAAT option « loisirs de pleine nature » n’obtient automatiquement que la première UC (Participer au projet et à la vie de la structure) du CPJEPS AAVQ.
Il est possible de faire des démarches auprès de la DRAJES de votre région pour obtenir le CPJEPS.
Qu'est-ce que le BAPAAT ?
La formation BAPAAT était une formation accessible sans condition préalable de diplôme. Il s’agissait d’une formation se déroulant en alternance entre un centre de formation et un lieu d’activité professionnelle. La formation BAPAAT avait une durée comprise entre 1500 et 2000 heures.
Il existait trois options : Loisirs du jeune et de l’enfant, Loisirs tout public et Loisirs de pleine nature. Plusieurs supports techniques étaient proposés dans le domaine sportif et socioculturel.
L’examen était une épreuve de mise en situation professionnelle s’inscrivant dans un projet d’animation. Ensuite, il y avait un entretien avec un jury portant sur le parcours et l’expérience professionnelle du ou de la candidat·e.
Quel métier avec un BAPAAT ?
Une personne ayant passé la formation BAPAAT avait pour vocation de travailler dans les MJC, les Accueils Collectifs de Mineurs, les centres de vacances, les structures d’accueil périscolaire, les maisons de quartier, les équipements de proximité et tout autre structure en charge de l’organisation des loisirs du jeune et de l’enfant.